VINCENNES ❥ On la nomme le joyaux de Paris ce collier orné de pierreries solitaire Vincennes la fille épousa le roi romantique. Les habitants reposent leur marche dynamique sur les grandes places grandioses rafistolées par les dépenses de la Mairie. Elle touche la reine de nacre, possède les monuments patrimoine de France, crie les joies, crie les peines. A l'heure des timbales l'on voit apparaître les adolescents leur sac lourds d'effort sur leur dos courbé par les bouquins ignorés. Ils courent vers la librairie, le parc, les résidences bourgeoises. S'appellent, se croisent face aux autres, respirent le bol d'air jouvencelle lorsque, libre, ils s'éparpillent. Vincennes l'éplorée grandie par les bras de ses fondateurs. Vincennes soeur de Paris possédant ses enfants, berçant ses puretés. Ainsi ville réjouissante de plein d'activité éblouies.

Le zoo ♦ Le château de Vincennes ♦ Les habitations

CHARENTON ❥ Ses rues pavées obsèdent de cette ville banlieue de la Paris éphémère. Les époux se baladent leur main liées à leur jumelle ainsi les enfants s'égarent dans les routes grisâtres de la ville tranquille. On disait que les bateaux venaient prendre les âmes pour les emporter au loin. On disait que les mères prenait doucement le tramway cette ferraille agencée en beauté mouvante avalant dans son giron les esprits recrachant de ses portes les corps criant. Ils voient les pièces de maîtres, entrent dans des boutiques de joie, esquissent des pirouettes et, le regard perdu vers des fenêtres éclairées des ombres penchées sur leur bureau... sûrement des gamins le stylos aux lèvres concentrés sur le travail à faire. Ce n'est pas Paris. Un peu éloigné mais boisée cette patrie doucereuse.

BOULOGNE ❥ D'hôtel particuliers aux bâtisses frivoles des lendemains de guerre, les patients s'envolaient sur les danses palpitantes du jazz et de l'inconscience de vivre sur ces chemins bénéfiques des années folles. Trop de mort, trop de périple la révolution des joviales brisait l'écho mortifère des gracieux ô créatures célestes chantaient les louanges aux dieux de profiter les agonies révolues. Boulogne et son bois de cristal, de ses feuilles recouvre les enfants jouant, criant, revigorant les êtres charnels de vivre enfin tranquilles dans la bienséance des tombeaux doucereux. Ils marchent, les portes s'ouvrent, les rues se désaltèrent de passants aux sabots de nacre traînant leurs chaînes amoureuse d'exister dans leur appartement mordoré. Partout les voix s'élèvent de leurs louanges cristallines. Partout les corps se mouvent aux appels de la ville.

Jardin d'acclimatation

LES GRATTES-CIEL ❥ Ils s'aventurent dans l'allée des pousses de fers, d'ivoire et de macabres litanies de hauteur rocailleuses. Ils lèvent la tête vers ces building, ces bureaux une ribambelle gracieuse de construction massive, des bureaux anoblis par les tours mangeant les cieux. Les jeunes affluent dans ce centre où, vendant des vêtements, des bibelots, ils se repaissent de moments gracieux. Paris égaie son champs de gris coquelicots et, tendant leurs phalanges grossies par les vertiges des bambous artificiels observent peut-être, leur avenir dans ces chaînes d'entreprises figées. La Défense, de sa trompe informe accueille ces êtres de lumière dans son palace gigantesque.