<les nuits du monde (victor)


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 les nuits du monde (victor)

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Oreste L'Isle-Adam

♦ MESSAGES : 77
♦ INSCRIPTION : 09/03/2015


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MessageSujet: les nuits du monde (victor)   les nuits du monde (victor) EmptySam 21 Mar - 18:49


Just gotta look a man in his eyes. It’s all there. Everybody wears their hunger and their haunt you know? Just gotta be honest about what can go on up here. The locked room
Les passants défilent, ils cavalent à leur vie, rentrent chez eux, au foyer mérité et attendu. Une silhouette est à contre sens, les coups d’épaules qu’il évite, on ne se permet pas de cogner celui qui se veut empereur. Des bafouilles quand l’un ose le percuter, le regard qu’il tombe à la carcasse et le voilà qui repart. Sa considération pour les autres est proche du seuil zéro. Ce soir il ne rentre pas comme eux, ne jouera pas à quelques fausses paroles d’une famille idéale. Personne. Ernestine, c’est son plus beau mensonge, la croyance ridicule qu’il est comme tout le monde, qu’il ne crève pas à chaque regard posé sur les autres, eux les hommes, pire encore… les garçons. Les pas jusque là-haut, la colline des touristes, les pas vers le lieu du ridicule. Jamais là-bas. Toujours ailleurs. Trop occupé avec la paperasse et les nouveaux procédés. Hasard et espoirs, ça ne fonctionne pas ensemble, combinaison des fous. Il n’a rien à faire sur les marches, a être égaré, à admirer. Costume sali. Homme à la dérive qu’on pense. Eux qui posent un regard, s’exclament par chuchotements. C’est juste l’envie de profiter d’une cigarette avec la vue sur Paris, sur les fourmis qui courent et s’éclatent. Les pas reprennent jusqu’en haut. Monument auquel il n’accorde pas d’importance.

Et là. Au loin. Assez pour confondre, espérer l’improbable ! Ce n’est encore qu’une divagation, de ces personnes qu’il suit la nuit, des beaux vers lesquels il se dirige mais oublie les paroles, n’accepte rien, ne tolère pas de les aimer. Un garçon des fantaisies, un autre, comme beaucoup. Lui peut-être plus qu’un autre. Sans savoir pourquoi. Gosse de la rue. Peut-être que ça l’attire les égarés, les prêts à tout pour ne pas crever. Lui et l’art. Les curiosités qu’il amasse, les n’importe-quoi avec lesquels il invente. Assis au parvis du sacré-cœur le gamin. Oreste avance, incertain. « Toujours à créer de l’art à partir des restes ? » qu’il lance. Ridicule parole d’approche. Mériterait qu’on lui crache au visage. Pas de gêne. Le voilà assis à côté de l’autre. Victor. « Tu ne devrais pas garder ça pour toi… d’autres apprécieraient. C’est égoïste » Les remarques qui s’envolent, toujours plus idiotes.

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