► son âge. Vingt cinq, peut-être trente deux. Il a la gueule des enragés, ceux sans âge, le gosse qui n’a pas su grandir, un adulte maintenant.
► son groupe. Baudelaire, peut-être.
► son boulot. Un aquarium, il s’y perd, s’allonge sur les bancs, observe les créatures marines cavaler. Ca le passionne tout ça, sans savoir pourquoi. Il en prend soin. Plongeur qu’il voulait être, mais il a la trouille d’avoir la tête sous l’eau, alors tout de suite, ça réduit les chances.
► son caractère. Gardien de nuit, adulte ou gamin, c’est incertain. Il se promène, s’écorche à la vie, suit les passants jusque chez eux. Leur vie qu’il dérobe, leur âme qu’il enferme aux creux de ses mains. L’empathie. Ca lui ronge le coeur, lui perfore les pensées. Il n’est jamais tout à fait lui et parfois, trop souvent, il est un autre. Une éponge à émotions. Tout dans la gueule. Impossible à gérer. Petit solitaire. Plus facile. Que des animaux pour l’accompagner, pas les autres, pas la foule. Parfois des hommes à qui il s'accroche, les vieux à l'image de l'absent. Les hommes à qui il quémande de l'affection. Animal égaré. L'amour qu'il accorde à tous, qu'on lui éclate au visage. Les mots coulent à ses lèvres, trop rapides, des connaissances qu’il déploie. Les livres, ce sont les compagnons, les crachats d’information qu’il avale, de tout. L’ennui vient rapidement. Toujours un livre, des poésies un roman à ses doigts. Il ment aussi, c'est facile, on le croit, on ne remet pas en doute ses paroles.
► son histoire. Libre. A ton imagination. C’est un gosse à part, qui ne sait pas où se trouve sa place, peut-être celui du milieu, celui qu’on oublie facilement, celui qui est délaissé à la station service, on se rend compte qu’on l’a égaré trois kilomètres plus tard. Pas d’ici, d’une autre ville, autre pays, une langue différente.

► avatar négociable ? Avatar au choix. 25a - 32a. Le champ est libre. Tant qu’il a ce visage fracturé, cet air égaré. Juste. Pitié. Pas le beau gosse du coin.
► pseudo négociable ? Salinger, j’y tiens. C’est un rappel du roman, du personnage principal, le petit Holden. Si vraiment ça t’écoeures, je peux faire une impasse là-dessus, ce n’est qu’un pseudo.
► mot du créateur. Merci de t’intéresser au scénario. Merci d’avoir pris le temps de le lire . L’histoire est à ton imagination, le personnage doit t’appartenir. Je ne mords pas si tu ne réponds pas dans la semaine, mais j’aimerai une réponse par mois au minimum, que le lien ne stagne ne pas. Juste. J’ai beaucoup de mal avec la 1ère personne du singulier. Je sais, si ta plume est ainsi, c’est pas sympa, mais vraiment, ça me bloque. Sauf si tu as une plume incroyable et là, je veux bien y jeter un oeil .