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La Joie

♦ MESSAGES : 39
♦ INSCRIPTION : 19/02/2014

Admin

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MessageSujet: ♦ CONTEXTE   ♦ CONTEXTE EmptySam 22 Fév - 9:08


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rêves parisiens

De ce terrible paysage,
Tel que jamais mortel n’en vit,
Ce matin encore l’image,
Vague et lointaine me ravit.


Entends-tu, sœur, les battements des ailes ouvragées de ces insectes divins ? Des papillons fleuri, des coccinelles astrales tout près venant poser leur étincelle éparpillées sur nos duvet recouvert par ce froid gelé ? Ici la glace, ici le temple des hommes que le soleil au mois de mai éclot de ses rayons enchantés, recouvrant vice et vertu cette bataille incessante, réveillant enfants, femmes et paysans sur ce chemin de pierre. De pèlerinage, de magasin, de sorties étoilées ; tous ravis, encensés, dansant les valses acclamant des souverains. Les vierges bannies ouvrent leur fenêtre, les rideaux de paix au vent de la brise d’été chantent les louanges d’un nouvel an, les pauvres s’émerveillent et les jeunes vagabondent dans ce tableau familier.

Les pleurs, les gémissements. Entends-tu, sœur, les veuves soulever les rivières de leurs mains gercées, les orphelins de leurs pieds jouer les battements de cœur des bénévoles insensés ? Les riches rires écarlates dans les abris de jades, les riches océans de douleurs dans les organes peuplés de bourbe des condamnés, les riches joies en ces temps de paix hurlée ? Vois-tu les vêtements éparpillés par cet ouvrage délicat que le Très-Haut déclare la vie ici-bas ?

Ô Paris ! Leur enfance recourbée, décorée de chants tragiques, ils valsent les requiem fragiles sur les stalles blanchies de la vie.   

Là-bas ce voyage féroce, là-bas cette ville grandiose des grands poètes, des grands politiciens, des grands philosophes qui avaient creusé à la force de la main, avaient bâtis à la force de leur bras une ville fabuleuse de matin brumeux. Paris s’élève. Des tours et des montagnes d’Orge, les vois-tu ces grands guerriers soulevant les principes humains à la Bastille détruite ?

Paris ville des hommes que ne vois-tu la vie s’épanouir telle la rose épineuse de ces mains étrangleuses !

Célébrons la vie ! Toi, moi et tous ! Tu es l'enfant de la ville.

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