Léonie Chamberlain
| Sujet: (M) CONNOR DOHERTY - Rois demains. Dim 15 Mar - 14:49 | |
| | basile p. nom
ft connor doherty.
► son âge. vingt-cinq ans, plus ou moins. ► son groupe. au choix, un courbet ça peut être intéressant, un rimbaud ça peut marquer plus fort sa différence avec Léonie. c'est vraiment selon ce que vous voudrez bien aire de lui, ils peuvent tous coller. ► son boulot. un truc qui vaut pas grand chose, du genre livreur de pizzas, ou caissier dans une station service. un truc qui rapporte assez pour vivre. ► son caractère. Basile, je le vois comme quelqu'un d'assez complexe, et en même temps très simple. un gamin des rues qu'aurait pas eu grand chose pour lui, mais qui rêverait de s'élever, c'est un peu ça. il est absolument pas solitaire, il erre avec sa bande, traine le soir. c'est pas un mauvais gars, mais parfois il s'énerve, il frappe si c'est nécessaire. l'alcool le rend violent, il fume plus qu'il devrait. dans la bande, c'est pas un leadeur, plutôt le bras droit, la tête. il est rarement seul, mais quand c'est le cas, je voudrais qu'il est un truc qui le rende vraiment particulier. il lit, il écrit, il dessine, il tricote, peu importe. c'est quelqu'un de vraiment cultivé, qui se fait souvent passer pour un idiot. puis son truc, c'est la rue, et dans la rue, tu débarque pas en disant que tu connais par coeur Beaudelaire. ► son histoire. là c'est libre, franchement, surprenez moi. il a pas d'argent, c'est tout, et la plus part du temps, il est dehors, avec la bande. ► avatar négociable ? plutôt oui, même si je trouve que connor, il a bien la tête à l'emploi, mais c'est qu'une idée parmi tant d'autres. proposez, je suis assez ouverte (pourquoi pas un will higginson, ou un baptiste radufe). ► pseudo négociable ? oui également, basile c'est parce que j'aime pas les scénario sans prénom. ► mot du créateur. Si je me suis bien exprimée, vous aurez compris que le personnage est assez libre, je voudrais vraiment que vous en fassiez quelque chose de personnel. Je l'imagine comme un personnage vraiment fort au niveau de ses émotions, peut être même extrême. Ce qui est important, c'est le lien avec Léonie. Je pense l'avoir pas mal (trop) développé, du coup je vais pas me re-étaler ici, ma boite a mp est tout ouverte |
Devenir le soleil pour sécher tes sanglots. léonie chamberlain.Ils ont rien à faire ensemble. Il vient de la rue, elle vient de la haut. Il vit la nuit, elle se cache quand il fait noir. Pourtant un jour, ils se sont tombés dessus. Il aurait pu venir chaque jour à la sortie de la fac, la voir au milieu des gens, différente des autres. Elle aurait finit par aimer voir au loin sa carcasse abimée. Puis c'est le genre de Léonie, elle aurait pu débarquer et lui demander pourquoi. Il l'aime et il la déteste en même temps. Tout le monde pourrait aimer Léonie, et elle elle aime tout le monde. C'est justement le problème, elle aime tout le monde pareil, elle regarde tout le monde avec des étoiles dans les yeux, et si au debut il se croyait particulier, unique, il a finit par comprendre. Ca le bouffe de la savoir si proche et en même temps si loin, mais ça il lui dit pas. Il lui dit jamais rien. Il l'écoute quand elle parle, il hoche la tête, et il s'affole quand elle prend sa main. Il a jamais vu où elle habite, il sait seulement qu'il y a pas sa place. Il est surement fou amoureux d'elle, et c'est pour ça qu'il revient, chaque jour, qu'il essaye de la convaincre de le rejoindre la nuit. Mais Léonie elle bat des cils et elle s'enfuit. Parfois il la déteste, parfois il est violent avec elle. Ca dépend. - Spoiler:
« Tu viens ce soir ? » Doucement elle agite la tête, ses jambes au dessus du vide. Il se garde bien de trop s'approcher d'elle. Il aurait trop peur qu'elle s'envole, qu'elle disparaisse. Pourtant il la regarde, il glisse de sa nuque à la peau de ses doigts. Souvent quand elle vient s'asseoir à côté de lui, il la regarde. Elle souffle comme un murmure, que non elle ne viendra pas. Qu'elle doit faire autre chose. Elle a toujours autre chose à faire. Elle pousse fort les portes pour par laisser les autres rentrer. Depuis qu'il la connait, elle fait comme si de rien n'était, elle fuit les questions importantes, sourit quand elle sait que ça lui fera plaisir. Léonie est une grande dame qui sait ce qu'on attend d'elle. Une poupée qui s'évertue à plaire, à rendre fière. Et pourtant elle se lève, enfant fleur, elle se laisse glisser du mur et tend la main vers lui, avec sur les lèvres ce sourire. Le sourire qui dit « tout va bien, toujours ». Elle dit toujours que tout va bien. Elle n'a de cesse de sourire quand il la regarde, quand il pose sur elle ce drôle de regard qui la fait se sentir grandir, devenir quelque chose de grand, quelque chose d'important. Ses doigts pâle se tendent vers lui. Tout son corps pâle et frêle se tend dans sa direction quand il se laisse tomber à son tours, sourcil arqué. A quoi tu joues Léonie ? Arrête toi un peu. Il s'empare de sa main et la serre fort pour ne pas qu'elle lui échappe. Elle a la peau froide, presque humide. « Tu dois voir quelque chose. » Il aime voir les choses, mais pas autant qu'elle. Léonie aime toujours tout avec un enthousiasme démesuré. « Léo, pourquoi tu viens jamais le soir ? » Sur ses lèvres il voit le sourire, qui fleurit plus qu'il ne fane. Il espère qu'elle changera d'avis. Qu'elle viendra avec les autres comme lui qui se réunissent le soir. Ces gens pas forcément bons, pas forcément beaux, mais qui aiment se retrouver dans le noir. Elle y mettrait de la lumière, dans ces endroits sombres, si elle voulait bien s'y aventurer. Elle laisse ses doigts se refermer un peu plus contre les siens. Paris s'endort. « Je te vois le jour, je n'ai pas besoin de venir la nuit. » La vérité Léonie, c'est que ça te fait peur, ça te fiche la trouille. Pas de sortir le soir, pas de sortir toute seule. Il est toujours un héro qui sauve la demoiselle en détresse. Léonie le soir, elle attend patiemment que la mère rentre, qu'elle se mette à parler fort, et finalement que le silence s'installe dans la trop grande maison. Elle doit entendre, être sûre. Qu'en serait il si elle n'était pas là la nuit, au bon moment ? Le garçon hausse les épaules, détourne le regard. Il aimerait parfois qu'elle soit comme toute les autres, inquiète de sa coupe de cheveux et de l'état d'usure de ses chaussures. Il aimerait qu'elle le regarde un peu mieux, un peu plus fort. Qu'elle arrête de regarder tout le monde, comme si elle aimait la terre entière. « Léonie? » Mais Léonie s'arrête, lâche sa main, s'approche du pont dont elle agrippe la rambarde. Paris doucement change de couleurs. Paris s'éveille. Elle se tourne vers lui, et Dieu qu'il la trouve belle. « Ne me regarde pas comme ça. » Elle rit. « Je dois rentrer. » Elle se hisse sur la pointe des pieds et embrasse sa joue. « Tu viendras demain ? » Oui. Il viendra parce qu'il vient toujours. victor debussy.Lui c'est l'ami, le frère. Ils vivent la même rue, depuis longtemps maintenant déjà, ils vivent la même vie. Rarement l'un sans l'autre. Rarement toi sans lui. Ils se disent les choses, ils se parlent de la vie, alors un jour, Basile il a évoqué Léonie. En fait non, il l'a pas évoqué, il en a parlé, beaucoup. Et Victor l'a aidé. Victor, c'est celui pour qui on taperait fort contre les murs, pour qui on serait prêt a bouger les choses bruyamment. Alors Victor, pour Basile, il a découvert Léonie, il a chercher à connaitre cette fille, la fille. Et il l'a trouvé belle, lui aussi. Trop pour savoir qu'il devrait pas, lui aussi s'attacher. Assez fort pour retourner, chaque soir, la dessiner en secret. Basile en sait rien, Basile devrait pas savoir. Parce qu'il le prendrait mal. Surement. (n'hésitez pas a en parler à Victor, il vous en parlera mieux que moi ) |
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♦ INSCRIPTION : 15/03/2015