+Alexie déteste le matin.
+Elle ne part jamais sans son paquet de cigarettes et son téléphone.
+Elle sort tout le temps, dès qu'elle en a l'occasion.
+Alexie dort toujours la porte fermée et ce depuis toute petite.
+Elle fait du skate depuis l'âge de huit ans.
+La jeune blonde à arrêté ses études après le lycée, elle n'a jamais obtenue son bac, les cours, c'est pas pour elle.
+Elle se mord la lèvre inférieure lorsqu'elle est gênée.
+Alexie n'a jamais eu de relations sérieuses.
+Elle fume énormément, dès qu'elle en a l'occasion.

« Mademoiselle Le Mercier, je serais vous je me tairais. » Alexie leva les yeux au ciel et soupira. « Sauf que vous n'êtes pas moi. » Sa professeure de français se tût mais son visage changeait d'expression. « Donnez moi votre carnet. » La jeune blonde se leva lourdement, prit son carnet puis changea d'avis. Elle se rassit donc à sa place au fond de la classe. « Qu'est-ce qu'il vous prend ? » La jeune adolescente haussa les épaules. « Il me prend. » Tous les élèves la fixait mais elle s'en fichait. « Et bien l'envie me prend de vous envoyer chez le CPE. Vous vous expliquerez avec lui mademoiselle Le Mercier. » Alexie se leva et prit son sac, elle avait l'habitude de finir le cour comme ça. Avant de partir, elle s'arrêta devant sa prof, lui sourit et lui dit sur un ton ironique.« Bon cour madame Delevant. » Elle ouvrit la porte et sortit. Bien sûr, elle n'alla pas chez le CPE et partit de l'établissement. Déjà au collège, Alexie était quelqu'un de très impulsif et d'indépendante.

« De toutes manière, que j'ai ce diplôme ou pas, j'arrête mes études et je travail. » déclara t-elle. Elle n'aimait pas les cours, se lever le matin pour rester au minimum cinq heures assise sur une chaise, très peu pour elle. Son amie haussa les épaules. « De toutes manières que je te donne mon avis ou pas, tu n'en feras qu'à tête. » Alexie sourit. Elle n'avait pas tord. Elle prit les mains de sa meilleure amie et la prit dans ses bras. « Tu sais que je t'aime toi. » Il n'y avait qu'avec elle que la jeune blonde agissait comme ça. En même temps, elles avaient grandit ensemble, elles se connaissaient depuis l'air des couches culottes. Anaïs sourit puis après être restées deux heures au moins dehors, elles rentrèrent chez elle.

« C'est qui lui ? » demanda Alexie. Son amie sourit et la regarda. Le regard de la jeune blonde ne s'était pas décroché du garçon qui était au secrétariat. « Un nouvel élève, il vient du sud de la France. Il est plutôt pas mal je dois dire. » Alexie haussa les épaules, réajusta son bonnet. « Tant qu'il m'emmerde pas. »
La jeune blonde marchait dans les couloirs, écouteurs dans les oreilles, musique à fond. Elle avait les yeux rivés sur son écran de téléphone. Elle ne vit pas alors le nouvel élève arriver et elle lui fonça dedans. Elle tomba par terre. « Tu peux pas faire attention ? » grogna t-elle même si c'était elle qui était en tord. « Tu te fous de moi ! Tu m'as foncé dedans. » Alexie releva le regard afin de lui lancer un regard noir. Elle ramassa son téléphone et se releva, ignorant la main qu'il lui tendait malgré tout. « Alors c'est vrai ce qu'on dit sur toi. » Elle le fixa quelques secondes puis reprit son chemin sans relever.

Oui, Alexie ne pouvait pas le voir en peinture. Alors comment pourrait-elle expliquer le fait qu'au moment même où vous lisez ceci elle soit entrain d'embrasser le nouveau venu, du prénom de Enzo, fougueusement ? Sûrement à cause des nombreux verres qu'elles avaient ingurgité au cours de cette soirée. « Je ne t'aime pas, qu'on soit bien clair là-dessus. Tu es juste une distraction. » Il la fixa avec un léger sourire en coin. « Tu m'ôtes les mots de la bouche, blondie. »

Depuis ce soir-là, leur relation se résument à ça. Ils se détestent mais finissent toujours dans les bras l'un de l'autre au final. Ils s'aiment et se déchirent, une relation libre en quelques sortes. Et cette relation dure depuis quatre ans maintenant. Ils ne sont pas prêts à se poser, préférant profiter de leur jeunesse. Cependant, les deux sont assez jaloux lorsqu'il voit l'un être un peu trop proche d'une autre personne qu'eux et s'amusent à se briser mutuellement leur coup.

« Hey, chérie. Qu'est-ce que tu fais, je t'attends depuis une heure. » L'homme assit en face d'Alexie la dévisagea avant de se lever et repartir. La jeune femme soupira. « T'es sérieux là ? Je l'aimais bien. T'as pas autre chose à faire que de m'emmerder ? » Elle bu une gorgée de sa boisson. Enzo se mit à rire. « Non, ça m'amuse de casser tes coups. » La jeune blonde se mise à sourire. « Très bien, je retiens. »

Cela fait quatre ans que cela dure et aucun des deux n'est prêt à s'arrêter.