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La Joie

♦ MESSAGES : 39
♦ INSCRIPTION : 19/02/2014

Admin

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MessageSujet: ♦ LES GROUPES   ♦ LES GROUPES EmptyDim 23 Fév - 14:11


Les groupes.

Qui êtes vous ?


Courbet

Ils défendent la vie tels des révolutionnaires, lui donnant un sens existentiel. Vous défendez des idéaux forgeant votre caractère. Les vois-tu ces gens tout au long de ces champs, de ces routes, vagabondent dans ces rues de saletés apprivoisés qu’ils jettent méticuleusement dans des poubelles de fer ? Les vois-tu ces grands tournant encore, toujours dans ces salles de marbre, défendant de leur peau de chagrin ce qui leur servent de vie ? Ils assiègent la justice à ces pauvres paysans, parvenus de mille pluies à Paris la ville lumière, la capitale des français, ceux-ci même donnant leur révolte, leur supplice, leur manifestation au gouvernement. Ils critiquent, arrachent les parchemins familiers de barbarie, entreprennent les hauts chemins de bourbe, nettoient les crasses des lendemains, dansent, papillonnent, butinent les fleurs corrompues transformant la laideur des mains en beauté des yeux. Ô créatures de feu que le ciel proclame les défenseurs, ils vivent, suivent leur sentier pierreux qu’ils n’entretiennent leur force morales ces compagnons de la révolution encore aujourd’hui et demain donnent un sens à leur existence !

Rimbaud
Ils dansent la vie au rythme du son et de leur envie. Leur plaisir avant tout, ces personnages sont des sympathisants de l'épicurisme : fêtes, drogues, alcools, concerts, loisirs, ils en oublient les responsabilités. Elle s’écoule vitalement entre les veine suintantes, carmines de ces gens qui, courant, traversant ce voile opaque et démesuré s’enchaîne aux êtres de feu qui dansent, tournoient dans cette tornade éblouissante de faveur. Insomniaques, dynamiques, frivoles, ils volent les instants de grâce, de paix, de tranquillité, vampirise leur entourage de leur énergie embrasée. Eux. Ces carnassiers d’ivoire qu’ils galopent au gré des zéphyrs clairvoyants, eux, ces créatures jaillissantes, prennent les éphémères moments de gloire, de beauté, de richesse en leur peuple nourrit, soigné ; de leur main transforment l’in-con-sens de leur sentier boueux d’ors et d’argent butinant la sphère des braves ethnies torturées que l’Histoire avait intenté. Ils s’élèvent en groupe, en solitaire, en couple, en guerrier, en guide ; aventuriers des périples ils se lèvent des monceaux de ruines brisées, déchoient de leur stalle fragile et vivent, subsistent, frappe cette mère enflammée, proclament les louanges, les hymnes, les apogées. Heureux ces humains de peur que le vide dans ce gouffre d’haleine putride qu’ils oublient par les activités mensongères du bord des mortuaires.

Baudelaire

Ils peignent la vie, leur état, donnant un sens sur les médiums de l'art. Des artistes, des rêveurs, des troubadours plutôt passifs, plutôt silencieux, ils observent le monde d'une manière différente. Coule les fragments insolubles des inspirants, ces rêveurs à chair terrible pensent les litanies de songe sur des colliers d’hymnes de poésie. Ils sont les ombres de la pluie. Ils sont les murmures des muses eux, ces artistes incompris, réussis, bénéfiques. De leurs lignes divergentes sur la tangente des marées, ils voguent des flots amusés, ils volent des lignes stridentes sur ce papier bénis emprisonnant la vie. De leurs œuvres, tout, n’importe quoi, ils comprennent cette étoile illuminée de pourpre, quêtant les dérives ravageuses des nymphes accroupis sur le sol fertile de Paris. Sur la mère de leurs enfants les beautés glissant comme des larmes versatiles sur les joues parfumées de tristesse à ces grands innocent que la planète ô terre ait portée en son sein, nourrissant, pansant, berçant, fabriquant de ses bras les nids des génies abasourdis par leur talent. Ils ont des attitudes étrangères à leur visage, aux faces des autres eux les salauds, ils ont des perles d’âmes ces états faméliques ivres de mansuétude. Ils accaparent le vertige du destin, ces puretés de Dieu, sur des toiles épousent la magie mouvementée de la ville romantique.

Lamartine
Eux les tristes pères qui s'échinent à la vie, le suicide peut-être mais ils possèdent l'espoir qu'un jour le mal du siècle se termine. Ce sont les enfants de Musset. Les lits de satin, fragiles, périples des anciens, accueillent dans leurs bras les brebis abandonnées, précaires. Tremblant ces nacres de boue dans leur pièce brinquebalantes sonnant les cors et les crocs, retentit l’âme cristalline dans le cœur cassé de ces mécaniques rapiécés. Ce sont les loups sauvages, les chiens abandonnés ; ce sont les jours brumeux de ces nuits égarées où, les ondes sur les murs tachetés se cognent leurs têtes entre les murs de leur mémoire. Solitude les accompagne de ses vertèbres jaillissante de son dos squelettique, ils pleurent les soufres de tristesse que la vie ô garce des dévastations dévoile les peurs obscènes de leurs pensées narquoises. Ils se terrent, se déchirent la peau, le drain, les doigts, les yeux. Ils pleurent. Hurlent les présents idiots que l’effroi leur offre de son parchemin chimérique. Ils tentent les acrobaties rebondissant pour, enfin, respirer l’air frais que les anges des cieux imposent aux soumis, victimes, perdus de la société. Ils nagent dans l’abysse noirâtre de la tétanisation et observent, simples spectateurs, leur vie passive défilée, tournoyée devant leur agates versées de leur sang rougis pour l’impossible.

Bouguereau

Les normaux, ceux qui vivent de bien ou de mal, se fondent dans la société, dans ses rues de lumières. Ils travaillent, ils vivent leur morne routine. Le quotidien s’étiole comme des fils effrangés d’une tapisserie rongée, durcie par les vermines terrées sur la mousse érubescente invisible où les pieds des vivants foulent les bêtes ravagées. Ils se fondent dans l’univers glacial, chaleureux ; brisant les plaines de sable tempétueuses et les monts enneigés. De ceux des journaliers, des Jourdain, des enracinés sur la terre féconde de glaise et de chaume, sur le territoire de la lumière Paris ils nagent lascivement entre les bâtiments ouvragés de pierres, entre les monuments ornés d’histoire et de gloire. Ils trainent leur carcasse lapidée dans les rues tantôt grisâtres et vagabondes tantôt phosphorescentes ces gens mouvant leur piètre silhouette. Là, toujours, ces pantins de la vie suivant leur champ de blé et lilas embaumant leur esprit avachis de préjugés, de dédain pour les autres qu’ils nomment, qu’ils montrent de leur phalange large de stagnantes idées désuètes. Ils ne s’endorment pas sur des lits de pailles brisées ni sur des draps salis de contentement de bien faire eux, ces oisifs de l’être ! Ils suivent, simplement, ils suivent ce cours d’eau qu’est la mère de tout la même vicieuse dévoilant ses bas de chairs et de détresse à ces gens aveuglés par les troupeaux de mode et d’argent croulant.
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